Pour les âmes déprimées... (Pv Adam)

(dsl, c'est court, mais ça fait des mois que je ne me suis pas pratiquée :S)

Il était une fois une jeune fille dont le sourire avait disparu. On ne savait pas s'il quelqu'un le lui avait volé, si celui-ci était parti en voyage ou même s'il était tout simplement caché. Pour tout dire, depuis quelques semaines, le visage de la jeune Ariane Smitherson semblait plus que déprimé et elle était rendue l'ombre de sa personne anciennement si vivante et pétillante. Il faut dire que d'avoir trouver son petit ami dans les bras d'une autre n'avait pas aider sans oublier le fait que ses parents lui avaient interdit de remonter à cheval, ce qui était sa plus grande passion. Errant comme un fantome dans les couloirs de l'école, elle se mit en quete d'un endroit tranquille où elle pourrait faire ses devoirs sans être dérengée.

Il y avait du monde partout et cela fit sa mission presque une tache impossible. Mais voila que lorsqu'elle monta les escaliers, un de ses stylos tomba de son étui pour tomber, roulant dans les escaliers, d'étages à étages inférieurs. Le suivant évidemment, la jeune fille se rendit au sous-sol de l'école, un endroit mal éclairé dont la seule porte était verrouillée. Soupirant, ayant finalement trouver son havre de paix malgré l'ambiance quelque peu inquiétante des toiles d'araignée, celle-ci s'installa sur les dernières marches et ouvrit ses livres pour s'y plonger complètement.

La pluie. Il pleuvait. Une pluie poisseuse. Une pluie londonienne. La fameuse pluie londonienne devrait-on dire ! Cette pluie connue du monde entier pour être perpétuel et désagréable, trempant quiconque voudrait mettre le nez dehors. En somme, un fléau. Enfin, c'était ainsi qu'Adam la percevait. Elle l'empêchait de sortir. Impossible d'aller prendre l'air. Il était obligé de rester dedans à errer, ses pas le conduisant forcément vers ses idées noires. Il maudissait cette pluie. A cause d'elle, ses médicaments n'étaient plus suffisants pour lui faire oublier les tristesses passées. Elles s'agrippaient à son esprit. Il revoyait ses parents. Il revoyait les temps révolus. Et ce n'était pas bon ! Il quitta donc la bibliothèque, empruntant le livre qu'il avait commencé.

Il décida qu'il allait explorer ce nouvel endroit plutôt que de broyer du noir ! Après tout, un château c'est grand, il avait bien du raté des choses… ça faisait si peu de temps qu'il était arrivé ! Son sac à l'épaule il divagua dans les couloirs. S'arrêtant de temps en temps aux fenêtres pour voir si le mauvais temps s'était arrêté. Mais toujours les trombes d'eau arrivaient sur les carreaux, c'était désespérant ! Il repartait donc à chaque fois, la moue boudeuse. Ses cheveux cachant en partie ses yeux tristes. Il arriva bientôt aux escaliers… Monter ? Descendre ? Deuxième solution ! C'était moins fatigant ! Et puis, il se demandait jusqu'à quand il pourrait descendre. Pouvait-on descendre toujours plus bas ? Comme peuvent le faire les pensées ? Ou y'a-t-il une fin à cette descente physique, contrairement à celle du moral ?

Plus il descendait et moins la lumière était forte. L'ambiance était presque angoissante, un peu comme celle de ces mauvais films d'horreur ! Il ne manquait qu'une petite musique stressante, et l'ambiance aurait été parfaite. Et même sans cela, les pas d'Adam se faisaient moins assuré. Il fallait avouer qu'il n'avait jamais été très téméraire… Petit, il avait souvent fini dans le lit de son frère de peur d'être mangé par le croquemitaine ! Alors là, tout seul dans cette ambiance… Il avait vite fait d'imaginer des scènes horrifiques mettant en scène sa personne ! C'est ça le problème de l'imagination, quand on en a trop, ça vous joue des tours…

Notamment quand à moins de 5 marches de vous, vous apercevez une silhouette ! Adam eut un cri de surprise, mêlé de peur. Oui, pour un garçon, c'est un peu ridicule, mais que voulez vous ! Tout le monde ne peut pas être grand, beau, fort, et viril en prime ! Il se reprit bien vite en s'apercevant de sa méprise…

"Pardon… Je… Je vous avez pris pour un fantôme…"avoua-t-il sans oser descendre les quelques marches qui les séparaient.

Sa main droite triturait nerveusement la bandoulière de son sac. Il était mal à l'aise d'avoir eu une réaction aussi enfantine… Il savait bien qu'il était un grand enfant, mais il ne tenait pas vraiment à ce que cela se sache dans l'école. On aurait eu vite fait de rire de lui…

"Je m'excuse… Je ne voulais pas vous déranger…."bafouilla-t-il la tête baissée. "Je peux partir si vous voulez…"

Il releva un peu la tête, espérant voir si la jeune fille lui tenait rigueur du dérangement, ou si elle allait rire de lui et de son grotesque ridicule.

(déja mieux)

Il fallait dire que cet endroit était le plus étrnage et le plus discret de toute l'académie. En effet, on pouvait voir au seuil des murs plusieurs craquelures rappelant les trous de souris dans les dessins animés. On y voyait des toiles d'araignée et Ariane avait bien fait attention d'être à bonne distance de ceux-ci. Il ne devait pas y avoir beaucoup d'élèves qui passaient par là. Bonne chose. C'était à se demander en quelle année avait été construit l'école et si ce n'était pas sur quelque chose d'autre. Sa sentait l'humidité et le renfermé, mais cela ne lui dérengeait pas. Elle était écoeurée des bonnes et douces senteurs qui passaient ici et là tel que par exemple le parfum des fleurs ou bien l'odeur des patisseries de la boulangerine du quoi. Elle était fatiguée de tout ce qui touchait au bonheur ou des choses qui rendent heureuse. C'était comme une maladie, un point, un trou noir qui s'évissait en sa personne et rien au monde, même sa vieille jument Mina aurait pu changer quelque chose.

Il y était presque impossible de lire ses notes tellement il faisait noir, mais s'en fouttait royalement. L'isolement, c'était ce qu'elle recherchait. Tout le monde l'envahissait et l,empechait d'être seule. Qui aurait pu bien croire que Ariane Smitherson aurait eu besoin un jour de solitude, elle si aimée et anciennement fêtarde! Faut croire que les gens changent. Enfin, un bruit sourd retint son attention. Peut-être une souris qui sait. Puis, un autre bruit s'ajouta au premier, mais cette fois-ci, ce fut un cri stridant qu'elle entendit, la faisait sursauter et prete à toute éventualité.

Finalement, grace à sa vue qui s'était habituée à la noirceur, elle distingua une silhouette dans le pénombre à quelques marches de distance. Il ne bougea pas pendant un instant et il se mit à parler rapidement s'excusant de l'avoir prise pour un revenant. L'occasion aurait pu être cocasse pour n'importe qui d'autre, mais voila que la jeune femme froncea les sourcils en soupirant. Elle garda le silence pendant un moment avant de répondre d'un ton découragé.
Un fantome? Je suis si repoussante?

À sa voix, on aurait pu distinguer une gamine de 4 ans qui s'était perdue en quete de ses parents.

Adam ne savait plus où se mettre ! Il se sentait tellement ridicule, et impoli aussi ! Et puis, il devait déranger cette demoiselle… Il était vraiment qu'un imbécile ! Il n'y avait que lui pour faire de telle boulette ! Vraiment, il se trouvait pathétique… encore plus quand il entendit le soupire de la demoiselle. Il l'avait blessée ? Il l'agaçait ? Il avait été méchant ? Elle était énervée ? Il se mordit les lèvres rageusement. Il avait toujours eu du mal avec les filles… La seule qu'il avait fréquentée avait mis son cœur en morceaux, et les autres avaient toujours été indifférentes à lui. Au marque, beaucoup de personnes ne faisaient pas attention à lui. Il était trop effacé. Le type qu'on aime bien mais dont on oublie le prénom à la fin de la journée. Le silence qui suivit son soupire ne rassura pas le garçon. Au contraire ! Il se sentit encore plus misérable…

Il aurait bien aimé se transformer en souris, et se faufiler au travers des trous qu'on pouvait distinguer dans le mur en bas… Mais il ne pouvait pas. A côté de ça, il était obligé de rester nerveusement planté au milieu de cet escalier. Juste à côté de sa tête se balançait une petite araignée au bout de son fil… Heureusement qu'il n'était pas arachnophobe ! Sinon, il y aurait encore eu un cri… Mais non, cette araignée le rassurait plutôt, il pouvait la regarder se tortiller en attendant que la jeune fille dise quelque chose… Et quand elle parla il resta surpris.

D'une part parce qu'il n'avait pas voulu la blesser ou sous entendre ce qu'elle disait, d'autre part, parce que sa voix était si perdue, si triste. Il se reconnaissait dans ce ton tremblant.

"Non ! Pas du tout ! "répondit-il instantanément.

Enfin, il devait avouer que de toute façon, il ne voyait rien.

"C'est juste que je ne m'attendais pas à trouver quelqu'un ici… Et j'ai l'imagination fertile…"murmura-t-il un peu gêné.

Il descendit les quelques marches qui les séparaient, assez rapidement, et se pencha vers elle pour la voir. Son visage était joli. Mais il manquait le petite étincelle de bonne humeur qui aurait rendu ses yeux magnifiques, un sourire qui éclairerait cette charmante tête. Il lui sourit.

"Et en vous voyant mieux, je dirais que vous êtes même très jolie… Enfin, je veux dire que vous avez un joli visage… Le genre de visage que j'aime dessiner…. Enfin, vous comprenez ?"

Plus il parlait et plus sa voix s'emmêlait… Il avait peur que ses paroles soient mal interprétées. Il voulait juste la rassurer. Faire comme son frère avait fait avec lui à chaque fois qu'il n'allait pas bien. Sauf que contrairement à son frère, il avait tendance à tout mélanger en parlant, surtout aux inconnues. Pour lui, c'était comme s'aventurer dans un désert sans savoir comment où y vit ou s'y oriente.

"Je pourrais… Enfin si vous voulez… Je peux vous dessiner… Comme ça vous pourrez me pardonner de vous avoir traité de fantôme…"proposa-t-il doucement en s'asseyant sur la même marche que lui, sortant de son sac un petit bloc à dessin et un crayon à papier.

Comme Ariane aurait envier Adam d'avoir la chance d'être effacé et de pouvoir passer inapperçu, présentement, elle aurait tout donner pour avoir ses capacités. Ici, bien du monde la connaissait et elle était vraiment impliquée. C'était dans son caractère d'être une organisatrice et faire en sorte que ses amis aient du plaisir en sa compagnie. Auparavent, sa seule peur était que ses ''amis'' la trouvent ennuyante. Il fallait dire que bien des choses avaient changé depuis cet été. Tout comme son interlocuteur, elle s'était éprise de quelqu'un qui avait su jouer avec ses sentiments et l'avait repoussé. Disons de le trouver avec quelqu'un d'autre dans son lit avait envoyé un message assez claire merci. Donc, si elle avait la chance de pouvoir être oubliée, il n'y aurait pu de suiveurs qui essayeraient à tord de la faire rire ou bien de lui remonter le moral pour leurs propres intérets.

En plus de se sentir déprimée, l'étudiante avait adopté la vilaine manie de répondre sèchement ou de se montrer désagréable. Elle ne rendait pas la vie facile au pauvre jeune homme qui avait malencontreusement rencontré sa route et sa cachette. Ce n'était pas elle. La majorité du temps, la jeune Smitherson était douce, mais encore ses plaies ne s'étaient pas refermées et disons que le fait de voir son ex petit ami à l'école n'aidait pas.

-Oui, c'est sur.

C'est tout ce qu'elle trouva à répondre. Sa mine reprit son air mélangé de la gamine qui boude et de l'antisociable. Elle ne savait comment réagir et elle n'avait présentement pas la force de se montrer gentille. L'autre parut gêné et la partie droite de ses lèvres bougèrent pour donner une sorte de faux sourire embarassé (:/). Le reste de la conversation ne fit que rajouter à ce faux sourire. Il sortit même son calepin voulant la dessiner. Elle roula alors les yeux.

-Comme vous voudrez. Il n'y a pas beaucoup de lumière ici, mais peu importe si cela peut vous faire plaisir.