[A LIRE] INTRIGUE N°1

La forêt du château serait-elle plus étrange qu'on nous l'aurait laissé entendre ? Tout porte à le croire... Les rares filles qui s'y aventurent en ressortent tendues, frustrées et énervées. Les garçons quand à eux, sont comme possédés par un doux sentiment de passion et d'envie dont la provenance reste mystérieuse. Pas tous les garçons cependant, certains – rares – ressortent anormalement normaux. Aucun élève n'a pour l'instant jugé intéressant ou utile d'en référer à ses protecteurs, et pour cause, ils sont si impressionnants !

Si les filles qui – saisies par une curiosité maladive – avouent jurer avoir entendu des bruits plus que suspects derrière des arbres, buissons, et autres rochers, les garçons eux, sont bien loin de se prendre la tête à rechercher d'où proviennent ces petits rires discrets et autres subtils bruits de feuilles caressées. Et pour cause !

Les Nymphes, êtres charmants et joueurs qui ne se privent pas d'attirer des membres du sexe fort à leurs côtés, n'ont pas l'intention de se faire découvrir par d'éventuelles mouarf mouarf concurrentes. Loin d'elles cependant l'idée d'avoir des rivales. Elles sont belles, envoûtantes, d'une beauté jamais égalée voilà qui ferait pâlir Aphrodite et aimeraient bien garder tous ses magnifiques jeunes hommes à leurs côtés longtemps encore.

Elles savent cependant l'opération ardue, voire impossible l'homme reste humain, avec des besoins aussi primaires que se nourrir et autres futilités et quand un jeune garçon leur demande de partir, elles ne le retiennent pas, mais s'arrangent – bien évidemment – pour qu'il oublie les avoir rencontrées. Elles n'hésitent cependant pas (pensez vous !) à lui laisser une petite dose de passion et d'envie en réserve pour qu'il repasse les voir si le besoin le prend, ce qu'elles espèrent fort.

Ainsi personne – ou presque (ce bon vieux cher Dionysos, toujours à profiter des plaisirs charnels dès que l'occasion se présente !) - ne suspecte la présence des Nymphes dans les proximités de la Badly Gods Académy. Tant qu'aucun des directeurs n'aura vent de cette histoire, il est clair que ces divinités de la nature continueront à propager leur charme, au plus grand plaisir des garçons s'aventurant dans la forêt. Et tant que celles-ci se fondront aussi aisément dans la nature qu'un poisson rouge dans l'océan indien, il est évident que le sexe faible féminin ne devra se contenter que de frustration et d'ignorance.